MPC, Part II (La rivière) - Luv Resval

MPC, Part II (La rivière)

Luv Resval

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Lyric

Ta-la-la, ta-la-la

Yeah-yeah-yeah-yeah

(A-A)

Est-ce qu'on ferait ça?

(Awa the mafia, my nigga)

Ouais mama, c'est L.U.V, j'te passe un vrai salam, vrai smala

Herbe, salade, Ketama, pour mes vrais gavas

Non, ne teste pas, là c'est Resval, là

J'escaladerai les flammes de l'enfer, après, j'reste là-bas

Vrai scar-la, elle sait qu'j'suis le mec qui a l'adresse (yah)

Le système nous laisse presque à la dèche (à la dèchе)

Personne veut rеster, parle de respect à d'autres

Parle de respect à d'autres, on dépêche les radeaux

J't'ai cherché toute la noche comme un Desperado

Quand les grands regardent les panneaux, les pochtars me disent de planer

Pour le but, on vise le panier, les anges me disent de gagner

Nos visions s'écartent du bonheur, nos cœurs deviennent du kamas (eyah)

L'enfant s'endort au chant des êtres-humains qui tiennent des FAMAS

Amasse toujours plus de gamma, roule ça dans un bus de Paname

Juste le plata, juste le plata, faut qu'j'achète un buste de Prada

Tâches de sang sous les coutures, c'est noir mais on s'accoutume

Les chansons, j'les ai toutes lues là où les fleurs ne poussent plus

Les rides sur la gueule de papi me rendent parfois mélancolique

Faudrait que j'm'assoie sur la prod, le son d'ma voix t'laisse en folie

Six flacons (six flacons), six paquets, vise la tête, pile poile

On mise là des histoires sans fin, nos petites sœurs enceintes

J'fume sur le pli d'la veille, chaque jour, y a des choses qui blessent

Y a jamais personne qui s'rappelle, yes ah

Le fric m'appelle, si jamais les flics m'arrêtent, quoi?

Envoie-moi des petites barrettes

Petit, j'découpe tellement, j'balade mon flow dans mille charrettes

Avant les anciens parlaient donc nos parents disent pareil

Le sang d'un homme coule sur le sol d'une petite arène

Le visage d'une kichta met pas longtemps à disparaître

J'suis Walter dans ma caravane, j'suis fonce-dé dans mes paragraphes

Et la vie passe, c'est juste un long couloir

La rivière coule, y a plus grand chose à vouloir

Un air de blues, la nostalgie me foudroie

Chaque jour on souffre, chaque jour on souffre

Et la vie passe, c'est juste un long couloir

La rivière coule, y a plus grand chose à vouloir

Un air de blues, la nostalgie me foudroie

Chaque jour on souffre, chaque jour on souffre

La rivière coule, sur nos têtes comme s'il pleuvait

Ils parlent comme s'ils pouvaient, ils se font la guerre comme s'ils le devaient

De mon canon sort des flammes, de mon sac j'en sors des armes

Messieurs, dames, emportez-la, mais tes yeux lâchent encore des larmes

Deux barres de zetla, j'arrive à pleine balles avec le corps à Zelda

Allô vous êtes là? (Allô?)

L'équipe est Stendhal, leurs visages deviennent pâles

J'suis chaotique, fâché comme Eminem à la fin d'8 Mile

J'aime quand ça bombarde dans la zone

Tout l'monde a son taf et Mephisto m'accompagne (Luv)

J'marche sur la prod', REP Jackson (Jackson)

J'ai un sale gun qui pleure à chaque fois qu'j'l'actionne (pah-pah)

Avant que l'État ramasse des tas d'somme

Les chefs découpent nos têtes pendant que les secondes se fractionnent

J'écoute les gens qui klaxonnent dans la rue (dans la rue)

J'arrive de partout comme si j'avais mille mother

Grand verre de lean rose, maman j'ai pas mis le doseur

Des nouveaux Gucci pendant qu'le Diable habille nos sœurs

Les habitants d'la ville sont surveillés par Big Brother

Recompte le cash, les gosses remontent le sac

Sheitan propose un cadeau, t'attendrais qu'on te le fasse

Les pièges m'attendent en contrebas, mais j'attendrai pas qu'on m'retarde

Satan joue d'la contrebasse, j'ai comme l'impression qu'on m'regarde, woh

J'ai écris des paroles étranges, j'fais des rêves où je... (quoi?)

Quand j'en perd dix, j'en récupère mille

J'écris super triste comme Martin Luther King

Tu perds tes sept kills, le beau matin d'une perquis'

Les colons perfides se baladent sur la terre prise

Gros cesse de plaisanter, l'enfer de nos vies sont sans cesse représentés

Gros fer, j'te laisse entrer (gros fer, fa-fa)

Beau kwer j'le mets cambré, yeah (beau kwer)

T'en as rien à foutre toi, là écoute-moi le compte arrive à terme

Le ciel se fend quand les anges arrivent à terre

Espèce de sale fouine, va ranger ta gouine

J'ai l'visage rongé par la haine comme l'enfant d'Tatooine

J'vois une garce mais je vais pas m'la faire (nah)

Dans des sales affaires, ma rime c'est un sabre laser

Balance la blanche comme Whitney, rappelle-toi comme j'y tenais

Dans l'opéra d'Sydney, j'vois des fantômes comme Britney

Y a, voilà les rats, dans nos crêpes y avait pas d'érable

Tous marchent dans des boulevards, remplis d'caméras

Tu profites de ma lancée, fuck la police de la pensée

Ma vie est moche, Jésus c'est possible de l'arranger?

Qu'on m'offre une belle caisse ou qu'on m'apporte à manger

C'est pas la peine, c'est la raison que la mort laisse là

Gue-shla là pour cess la

Mon cerveau est une pile rechargée par la tour Tesla

Mais bien sûr, évidemment, fonce-dé j'suis sous médicaments

Big-up à mes ennemis d'avant, sous la terre comme des mines allemandes, yeah (yeah, yeah, yeah)

Sous la terre comme des mines allemandes, et quand Eve s'est éprise d'Adam

(Ça n'a pas de sens, ça n'a pas de sens)

Et la vie passe, c'est juste un long couloir

La rivière coule, y a plus grand chose à vouloir

Un air de blues, la nostalgie me foudroie

Chaque jour on souffre, chaque jour on souffre

Et la vie passe, c'est juste un long couloir

La rivière coule, y a plus grand chose à vouloir

Un air de blues, la nostalgie me foudroie

Chaque jour on souffre, chaque jour on souffre

La rivière coule

- It's already the end -